PRIX SOROPTIMIST
Abigail SERAN
Auteure du roman D’ici et d’ailleurs, Éd. XX, Abigail SERAN fait partie de la sélection 2022.
PRIX SOROPTIMIST
Abigail SERAN
Auteure du roman D’ici et d’ailleurs, Éd. XX, Abigail SERAN fait partie de la sélection 2022.
Auteure • Suisse
Abigail SERAN
Abigail Seran est une auteure franco-suisse, qui vit en Valais. En 2018, elle a reçu le prix de la SEV pour son recueil de nouvelles. Elle a publié trois romans auprès des éditions Plaisir de Lire et Luce Wilquin ainsi qu’une livre de chroniques illustrées aux éditions Favre depuis 2013. Elle est l’initiatrice et porteuse du projet D’écrire ma ville qui s’est implanté à Monthey, Bernex et Lausanne. Elle est membre du Conseil de la Culture de l’Etat du Valais.
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Son roman
D’ici et d’ailleurs
Comment vivre trois semaines en plein mois de novembre dans la ville de son enfance avec pour toute occupation des visites quotidiennes à son oncle en maison de retraite ? C’est la question que se pose Léa, trentenaire, cadre supérieure entre deux jobs, lorsqu’elle réintègre l’appartement de sa mère partie en voyage, proche-accompagnante d’un oncle perdu de vue qu’elle a malencontreusement accepté de remplacer dans son rôle.
Entre retours en adolescence et imprévus, Léa va replonger dans les souvenirs, les siens et ceux de ce vieux monsieur qui divague. Léa que tout le monde à cet endroit nomme encore Léanne, va remonter le temps, au grès des questions absconses de son oncle et de ses propres souvenirs. Elle découvrira que ce vieil homme qu’elle connaissait si peu a séjourné en Irlande, qu’il a écrit plusieurs ouvrages. Ce séjour forcé lui permettra de faire la connaissance des voisins et amis de sa mère, Gloria et son fils Nathan, si admiratif de la cadre supérieure qu’est Léa. Le retour sur les terres natales la replongera aussi dans ses amours adolescentes, le père de sa meilleure amie, le Docteur Pierre Lassalle qui est aussi le médecin de son oncle. De dîner en sortie au théâtre, Léa reprendra le cours de ses fantasmes de jeune fille. Ce qui s’annonçait comme une parenthèse à oublier très vite, ouvrira des portes inattendues. Cette petite ville un peu provinciale, qu’elle regardait avec condescendance, saura lui ouvrir les bras quand son oncle de manière impromptue tombera malade puis mourra. Quand Léa devra expliquer à sa mère qu’elle n’a pas pu maintenir en vie son frère, elle découvrira que sa mère avait prévu cette éventualité et que c’était même exactement pour cette raison qu’elle lui avait confié cette périlleuse mission. Cette révélation donnera l’opportunité à la mère et à la fille de se retrouver, de créer de nouveaux liens, non seulement dans la ville de l’enfance de Léa mais aussi sur ses nouvelles terres au cours d’une brève escapade. Ces quelques jours ensemble permettront également d’en apprendre plus sur l’écrivain qu’était Luc, sur les liens entre la vie et l’œuvre. Tant et si bien, que Léa, découvrant que Luc avait émis le vœu de reposer en Irlande, emmènera toute la tribu jusqu’à l’île d’Emeraude pour permettre à son oncle de réaliser ce dernier souhait, ce voyage réservant d’autres rencontres, d’autres surprises. Léa apprendra de ces trois semaines chez sa mère que les retours en enfance sont rarement des voyages sans enjeux. La mémoire libère parfois des voies inédites et vous emmène bien plus loin qu’initialement imaginé.