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Khadi Hane

Auteure du roman Des Fourmis dans la bouche, Éd. Denoël, Khadi Hane fait partie de la sélection  2012.
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Khadi Hane

Auteure du roman Des Fourmis dans la bouche, Éd. Denoël, Khadi Hane fait partie de la sélection  2012.
Auteure • Sénégal

Khadi Hane

Khadi Hane suit sa scolarité au lycée J.F. Kennedy de Dakar et obtient en 1982 son baccalauréat scientifique, avant de décrocher un DEUG de physique-chimie deux ans plus tard à l’Université Cheikh Anta Diop. Elle décide ensuite de poursuivre ses études à Limoges en mathématiques appliquées. Mais sa demande d’inscription est mal comprise et c’est ainsi que Khadi se retrouve en langues étrangères appliquées, une erreur de dossier qui bouleverse le cours de son existence. En 1991, l’étudiante sénégalaise obtient une maîtrise option Affaires et Commerce à Nanterre puis se lance en commerce international à l’Association Polytechnique de Paris. Ses études achevées, elle voyage entre Dakar et Paris, incapable de faire un choix entre ces deux cultures qui forgent son identité. Suite à un premier entretien raté avec un employeur explicitement raciste, Hane commence à écrire pour exhaler sa rage. Un ami tombe un jour sur ses brouillons et l’incite à présenter ses textes à une maison d’édition. La jeune femme retourne alors au Sénégal et parvient à se faire éditer. En 1998 sort ainsi son premier roman Sous le regard des étoiles, dans lequel l’auteur traite du problème de l’immigration, du rejet de la terre d’accueil, du déracinement… Suivent deux ans plus tard Les Violons de la haine et Ma Sale peau noire. Khadi Hane poursuit sa réflexion sur la condition du peuple noir et sur la perception des ‘blancs’ à son égard. En 2002 paraît Le Collier de paille, mention spéciale du Noma Award Publishing de Londres. Il faut attendre la rentrée littéraire 2011 pour voir son premier roman publié en France : Des Fourmis dans la bouche, aux Éditions Denoël. Une fois encore, l’auteur sénégalaise travaille sur le thème de la double culture, de l’immigration et de la perte d’identité. Au centre de son récit, Khadîja, une femme malienne élevant seule ses quatre enfants à Paris. Tiraillée entre ses racines africaines et sa culture européenne, elle doit faire face au rejet de sa première communauté.

Son roman

Des Fourmis dans la bouche

Gratteurs d’écailles dans une poissonnerie, vendeurs ambulants de montres de pacotille ou de statuettes en bois, journaliers payés au noir pour décharger des sacs d’un camion, hommes à tout faire d’un commerçant pakistanais qui revendait des pots de crème à l’hydroquinone censés procurer aux nègres l’éclat d’une peau blanche, la leur ne faisant plus l’affaire. Sur le marché Dejean, on trouvait de tout…

Née au Mali, Khadîja élève seule quatre enfants à Paris, dans le quartier de Château-Rouge. Pétrie de double culture, musulmane mais le doute chevillé au corps, elle se retrouve exclue de sa communauté du fait de sa liaison avec Jacques, le père de son fils métis.
Cercle après cercle, depuis ses voisines maliennes jusqu’aux patriarches du foyer Sonacotra et à ses propres enfants, Khadîja passe en jugement. Mais cette absurde comparution où Africains et Européens rivalisent dans la bêtise et l’injustice, réveille en elle une force et un humour inattendus.
Tableau intense de Château-Rouge, Des Fourmis dans la bouche est porté par une écriture inventive au ton très singulier, fondée sur la double appartenance. Un roman qui dit la difficile liberté d’une femme africaine en France.
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