PRIX SOROPTIMIST
Hadia Decharrière-Hamzawi
Auteure du roman Arabe, Éd. J.-C. Lattès, Hadia Decharrière-Hamzawi fait partie de la sélection 2020.
PRIX SOROPTIMIST
Hadia Decharrière-Hamzawi
Auteure du roman Arabe, Éd. J.-C. Lattès, Hadia Decharrière-Hamzawi fait partie de la sélection 2020.
Auteure • Syrie
Hadia Decharrière-Hamzawi
Hadia Decharrière-Hamzawi est titulaire d’un Diplôme d’État de Docteur en Chirurgie Dentaire (1997-2004) et d’une Licence en Psychologie (2004-2005) à l’Université René Descartes (Paris V).
Chirurgien-dentiste, elle est la sœur de l’humoriste Nora Hamzawi, son frère est le scénariste Amro Hamzawi (20 ans d’écart, 2013).
Née de parents syriens, elle a été élevée entre Cannes, Damas et San Diego dans les années 80. Sa petite enfance a été marquée par deux évènements majeurs, une parenthèse de vie entre la Syrie et les États-Unis en pleine Guerre Froide, et la mort de son père, lorsqu’elle a six ans.
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Son roman
Arabe
Maya est une jeune femme française de vingt-huit ans, fille unique de pharmaciens à Cannes. Un matin sans en saisir la cause, Maya se réveille en parlant et comprenant parfaitement l’arabe.
Une découverte qui va bouleverser sa vie, celle de son entourage et la pousser à réfléchir sur son identité, ses origines, ses goûts, ce qu’elle est et croit être.
En attendant les résultats médicaux qui doivent éclaircir ce mystère, Maya s’interroge sur ce don et sur l’identité nouvelle qu’il lui confère. Chacune de ses rencontres lui permet de s’immerger dans ce nouveau monde, de définir ce qu’elle est dans le regard de l’autre, le vrai arabe.
Elle rencontre d’abord Naïma, une jeune femme d’origine marocaine mais qui ne parle pas arabe. Puis Roger, le patron d’un restaurant libanais où elle a ses habitudes mais qu’elle semble redécouvrir aujourd’hui. Alors qu’à son oreille tous les mots qu’elle lit s’éveillent de H qui s’aspirent et de R qui se roulent, sa bouche émet une commande dans un arabe si parfait que Roger jurerait entendre une enfant de Damas. Elle s’attable à un café et, indiscrète, écoute une discussion entre un grand-père algérien et son petit-fils né français. « Tu dois parler l’arabe » lui assène-t-il. Alors que son rendez-vous à l’hôpital approche, Maya emprunte un taxi dont le chauffeur égyptien semble tout droit sorti du roman de Khaled Al Khamissi. Il lui expliquera le rouge, le vert, le Caire qu’il a dû quitter mais qui ne le quitte pas.
C’est une arabité inattendue qui est révélée à Maya qui, en cherchant ce qu’elle n’est pas, découvre un peu mieux qui elle est.