PRIX SOROPTIMIST
Laura Alcoba
Auteure des romans Le Bleu des abeilles, Éd. Gallimard, et La Danse de l’araignée, Éd. Gallimard, Laura Alcoba fait partie des sélections 2018 et 2014.
PRIX SOROPTIMIST
Laura Alcoba
Auteure des romans Le Bleu des abeilles, Éd. Gallimard, et La Danse de l’araignée, Éd. Gallimard, Laura Alcoba fait partie des sélections 2018 et 2014.
Auteure • Argentine
Laura ALCOBA
Née en Argentine où elle vécut jusqu’à l’âge de 10 ans, Laura Alcoba a dû s’exiler avec sa famille pour des raisons politiques. Elle vit désormais à Paris. Elle est maître de conférences à l’Université de Paris X-Nanterre où elle enseigne la littérature espagnole classique et anime un atelier de traduction des textes du Siècle d’or. Manèges est son premier roman. Au mois d’octobre 2013, elle rejoint les éditions du Seuil comme éditrice en charge du domaine hispanique, fonction qu’elle quitte en juin 2016. Traductrice, elle est l’auteur de deux romans Manèges et Jardin Blanc écrits tous les deux en français, même si ce n’est pas sa langue maternelle.
Son roman
La Danse de l’araignée
«Bavarder entre la banlieue parisienne et la prison argentine où se trouve mon père, c’est un peu comme du tir à l’arc – avec de l’exercice et un peu d’application, on arrive à atteindre le point de mire, l’endroit précis du calendrier où nous nous sommes donné rendez-vous. Il faut juste me laisser le temps de glisser ma nouvelle petite clé dans la boîte aux lettres métallique, attendre que je déchire l’enveloppe. Voilà, j’y suis.» Ici, c’est le temps de l’adolescence qui est évoqué. Ses bouleversements troublants et la correspondance régulière avec le père emprisonné tissent une toile subtile où présent, passé et imaginaire prennent tour à tour le dessus.
Son roman
Le Bleu des abeilles
La narratrice a une dizaine d’années lorsqu’elle parvient à quitter l’Argentine pour rejoindre sa mère, opposante à la dictature réfugiée en France. Son père est en prison à La Plata. Elle s’attend à découvrir Paris, la tour Eiffel et les quais de Seine qui égayaient ses cours de français. Mais Le Blanc-Mesnil, où elle atterrit, ressemble assez peu à l’image qu’elle s’était faite de son pays d’accueil. Comme dans son premier livre, Manèges, Laura Alcoba décrit une réalité très dure avec le regard et la voix d’une enfant éblouie. La vie d’écolière, la découverte de la neige, la correspondance avec le père emprisonné, l’existence quotidienne dans la banlieue, l’apprentissage émerveillé de la langue française forment une chronique acidulée, joyeuse, profondément touchante.