PRIX SOROPTIMIST

Rouja Lazarova

Auteure du roman Mausolée, Éd. Flamarion, Rouja Lazarova fait partie de la sélection 2012.
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Rouja Lazarova

Auteure du roman Mausolée, Éd. Flamarion, Rouja Lazarova fait partie de la sélection 2012.
Auteure • Bulgarie

Rouja Lazarova

Née en 1968 à Sofia, dans la Bulgarie communiste, Rouja Lazarova étudie la littérature et la langue françaises, d’abord au Lycée français de Sofia, puis à l’Université de Sofia Saint Clément d’Ohrid. De 1984 à 1990, elle publie des nouvelles dans des revues littéraires, notamment Rodna retch (« Langue maternelle »), mensuel pour les « jeunes écrivains », inscrit dans la ligne officielle du régime, mais où ont débuté la plupart des écrivains bulgares. À partir de 1986, elle participe au lancement de Literaturna Academia et Ah, Maria !, publications littéraires des Presses de l’université de Sofia, dans l’ambiance électrisée de la glasnost. Après avoir vécu la révolution de 1989 et ses désenchantements, elle s’installe à Paris et poursuit ses études à l’Institut d’études politiques. Elle commence à écrire en français, d’abord des articles de presse, puis de la littérature. Elle publie son premier roman Sur le bout de la langue en 1998, aux Editions 00h00.com (zéro heure). S’ensuivent trois romans, Cœurs croisés (Flammarion 2000), Frein (Balland 2004), et Mausolée (Flammarion 2009). Dans son œuvre, Rouja Lazarova explore avec obsession ses hantises, celles des totalitarismes du XXè siècle : la peur, la violence réelle ou symbolique, la manipulation mentale. Elle interroge la langue avec sa sensibilité formée par vingt ans de propagande. Mais elle va aussi vers l’intime, elle scrute le corps, et sonde le désir. Son écriture vive et imagée résonne comme avec un accent, son style est sobre, imprégné d’une douce ironie.

Son roman

Mausolée

La répétition était l’essence de ce régime, elle était partout. dans les histoires individuelles, dans l’uniforme, dans le rythme de la marche militaire que nous avons intégré dès notre plus jeune âge, dans la scansion des slogans… Mais la répétition la plus soigneusement orchestrée et entretenue finit par s’épuiser. Ma vie était une redite de celle de ma mère, une redite de mauvaise qualité. Lorsque, âgée de huit ans, je suis descendue pour la première fois dans les couloirs humides du Mausolée, la discipline était plus molle. J’étais certes impressionnée par cette dépouille dans son décor baroque. mais l’odeur de formol était devenue trop forte pour que l’on puisse encore croire au miracle du socialisme.

Bulgarie 1944-1990. Un demi-siècle de communisme, de peurs et de trahisons, quand se taire devient le mot d’ordre de la survie. Gaby, sa fille Rada et sa petite-fille Milena survivent. Mais elles disent aussi leur haine du régime et rient de ses absurdités. En même temps que la peur, elles se transmettent le désir de révolte. Avec férocité. humour et tendresse. Rouja Lazarova raconte le totalitarisme à l’échelle des sans noms.

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